Monthly Archives: avril 2015

L’engagement, nouvelle valeur ajoutée des organisations ?

By | Cartes Blanches | No Comments

A New York, ce sont les enfants qui décident et qui agissent pour changer leur monde. Grâce à l’association Common Cents qui œuvre, depuis plus de vingt ans, à transmettre la passion de l’engagement sociétal aux jeunes générations. Plus de 800 écoles de la ville participent au programme de collecte de pièces jaunes ! L’équipe accompagne ensuite les éducateurs et les jeunes dans leurs choix d’allocation des sommes récoltées avec des outils pédagogiques sans cesse renouvelés. Common Cents permet à ses publics de comprendre les raisons, le fonctionnement et les conditions du succès de l’engagement. L’association appartient au mouvement du Service Learning.

 

S’engager pour sortir de la crise

En temps de crise, le Service Learning fait des émules ; après le bobo, l’engagé ! Ce mouvement, surtout développé dans le monde anglo-saxon, gagne du terrain en Asie (en Corée du Sud et au Japon notamment) et en Europe (en Espagne avec l’Aprendizaje Servicio et en Allemagne). Les aficionados de l’engagement se multiplient et la tendance gagne même nos organisations. Les nouvelles générations sont ainsi biberonnées à la responsabilité sociétale mais pour autant, l’engagement conserve son statut, à part. Derrière ce regain d’héroïsme du quotidien, se cache ainsi une question de valeur. L’humanité prend petit à petit réellement conscience de ses défis mais de là à déclencher son potentiel d’action à bon escient… Aujourd’hui, la data fait loi. Pour que la prise de responsabilités soit pérenne et efficace, il faudra effectivement en prouver la valeur.

Depuis des années nous tergiversons sur les causes de la récession domino et procrastinons quant il s’agit de proposer des solutions tangibles et durables. Nous cherchons le coupable afin de mieux nous dédouaner. Nous préférons faire porter la responsabilité de la fuite en avant et déléguer celle de la reconstruction, plutôt que de prendre à notre compte la responsabilité d’innover changeant de regard sur les systèmes en place. Et si la responsabilité importante à retenir de la crise ambiante n’était pas celle que l’on croit ?

Certes, repartir de zéro semble préférable pour effacer l’échec et croire en notre potentiel disruptif, mais force est de constater que l’innovation portée par les activistes, les entrepreneurs sociaux, les philanthropes et autres acteurs de changement reste périphérique. Les forces nouvelles ne forment pas encore une alternative viable en tant que telle. Chacun œuvre en parallèle pour proposer une voie meilleure.

Il est donc de notre responsabilité – et nécessité – individuelle et collective d’intégrer ces idées et modèles aux systèmes qui, bien que branlants, résistent et garantissent un certain équilibre à nos sociétés. Pour cela, nous ne pouvons exclusivement nous reposer sur les gouvernants, c’est au contraire l’occasion formidable jouer la carte démocratique et de nous engager.

 

Apprendre à s’engager

Pour autant, si l’empathie est intrinsèque à notre condition humaine, l’engagement n’est pas inné, notamment celui qui pourra véritablement porter le changement.

La prise de conscience de la gravité des multiples problématiques sociétales globales demeure encore la réalité de trop peu. Ils sont pourtant de plus en plus nombreux à rejoindre les rangs des engagés, individus désirant redonner, organisations soucieuses de leur réputation et parfois même de leur impact. La tendance est à la professionnalisation du secteur social, à l’utilisation d’outils habituellement propres au monde des affaires pour optimiser l’impact de l’engagement et le mesurer. En effet, face à l’ampleur de la tâche, nous devons faire preuve d’organisation pour éviter toute déperdition d’énergie et de moyens. Certains ont donc pris en charge la formation des novices et des amateurs du bien commun. On enseigne maintenant l’intérêt général.

En effet, il ne suffit pas d’éveiller les consciences, de partager les outils, de fournir des compagnons d’engagement et des cadres cléments pour que celui-ci relève de l’évidence. Une seconde nature engageante serait le terreau idéal de la responsabilité intégrée. Ainsi, chacun, et tous ensemble, nous aurions le réflexe naturel d’intégrer notre responsabilité sociétale à nos quotidiens, professionnels et personnels. Alors seulement, nous aurions les moyens d’être agiles, réactifs, efficaces dans la gestion des défis sociétaux qui nous préoccupent. Nous voyons bien l’importance de parvenir à créer cette organisation engageante.

Reste à savoir comment passer d’un désir de mieux ponctuel, à un investissement sérieux récurrent, à un engagement réflexe systémique. Ici, rappelons nous le lien fait par de nombreux Grands Hommes, tels Nelson Mandela, entre le changement social et l’éducation. La pédagogie permet la sensibilisation et la transmission des moyens d’action, elle se veut égalitaire, ouverte et accessible. Nous venons de voir l’importance d’apprendre à s’engager pour y réussir. Il s’agit là de la première partie vertueuse du Service Learning.

 

S’engager pour apprendre

La seconde relève des effets de la dynamique d’engagement sur l’apprentissage même. Pour que l’intérêt général s’inclus naturellement dans nos comportements, il devrait participer à notre façon d’apprendre. Apprendre à s’engager oui, mais s’engager pour mieux apprendre semble être la clé de l’organisation engageante.

En France, l’association l’Ecole de la Philanthropie (www.lecoledelaphilanthropie.org), s’est créée il y a 3 ans à cet effet. Les Fondations Edmond de Rothschild m’avait encouragée, alors que j’y travaillais en tant que chef de projet responsable de l’éducation, a y incuber et à développer ce premier programme éducatif d’engagement citoyen. Il s’agissait de permettre aux jeunes de s’engager pour ensuite rapatrier les fruits de ce processus dans leur quotidien d’élèves. En œuvrant pour l’intérêt général ils apprennent à a analyser un contexte, à collaborer, à faire preuve de créativité, à mélanger empathie et efficacité, à prendre en compte la diversité, à développer leur curiosité, à présenter leurs idées, etc. Ils comprennent pourquoi la grammaire, les langues, les mathématiques sont essentiels, ils réalisent qu’ils sont capables d’avoir un impact positif sur le monde, ils se sentent valorisés et apprécient davantage leur statut d’apprenants. L’engagement a modifié, vers le mieux, leur manière d’apprendre et avec elle leur potentiel à avancer et à construire.

Mon objectif au travers de l’Ecole de la Philanthropie était ainsi de montrer comment l’engagement peut être créateur de valeur pour les individus et, par transitivité, pour les organisations dans lesquelles ils évoluent, que ce soit une école ou une entreprise.

L’engagement, nouveau levier de performance et d’impact

Les entreprises développent des programmes de mécénat de compétences, des stratégies de responsabilités sociétales et des programmes de développement durable. Elles font cela pour des raisons d’image, par obligation légale et comptable, par conviction, pour motiver leurs collaborateurs ou afin d’incarner certaines de leurs valeurs. Elles sont de plus en plus nombreuses à utiliser l’engagement comme blason. En utilisant les résultats de l’Ecole de la Philanthropie, il serait intéressant d’étudier, au regard de toutes ces dynamiques, l’état des systèmes apprenants au sein de ces organisations. Nous sommes à l’ère de l’information et la formation des salariés est un levier de performance et de compétitivité précieux. Si une dynamique d’engagement pouvait faciliter l’apprentissage, il serait alors d’autant plus intéressant pour les entreprises d’œuvrer pour l’intérêt général. Les collaborateurs s’engagent, ils découvrent et maîtrisent de nouvelles compétences et font éclore leurs potentiels sous un jour nouveau. La performance humaine et économique de l’entreprise en serait augmentée. L’organisation bénéficie donc directement de ce processus et est par ailleurs, par leur intermédiaire, capable de gérer une part de responsabilité sociétale plus importante. L’organisation est engageante.

 

De l’échelle et l’intérêt de l’engagement

Les défis sociétaux sont tels que nous n’avons pas d’autres choix que de partager les responsabilités de réponse ; entre les acteurs du changement professionnels, les gouvernements et instances internationales mais aussi entre nous tous, avec les organisations que nous formons. Pour réussir, nous devons apprendre à nous engager. Pour être efficaces et garantir la qualité de notre impact d’une part ; pour pouvoir extraire un potentiel renouvelé, une valeur ajoutée et donc un intérêt consistant au changement de cette dynamique d’autre part. Le cercle vertueux associant engagement, éducation, impact et bénéfices pourrait se mettre en place dans le cadre d’une organisation engageante.

L’organisation la bonne échelle du changement ? L’engagement, nouvelle échelle de valeur ?

LUMIERE SUR – Arnaud Chevalier

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Arnaud Chevalier. 22 Juin 2010.

MON ERE DIGITALE

La transformation du management dans l’entreprise… Accompagner les évolutions

organisationnelles, managériales et culturelles en faisant le pari de l’intelligence collective, de la

confiance et du développement de l’intrapreneuriat… Raisonner en écosystèmes ouverts et

mieux concilier performance, reconnaissance de chacun, et innovation…

MA PROBLEMATIQUE

Comment contribuer à une refonte des modes de management et d’organisation dans une

période de profondes transformations engendrées par la révolution numérique ?, quelle place

l’éducation et le rapport à la citoyenneté doit prendre dans cette métamorphose ?

Prendre appui sur l’histoire pour bâtir le futur.

MA CLE D’ORIENTATION

L’envie.

Avoir l’envie de s’engager dans un projet que l’on porte en soi et avancer vers sa concrétisation,

c’est le meilleur moyen d’atteindre l’impossible.

Travailler avec les autres, faire œuvre de coopération.

S’enrichir de l’expérience des autres sans jamais renier sa singularité.

MON BONUS

La soif d’apprendre.

La croyance dans la force de l’apprentissage par l’expérience, par le droit à l’erreur.

Utiliser son pouvoir d’imagination pour agir sur le réel.

ME CONTACTER

Twitter @Arvalier 

LUMIERE SUR – Emmanuelle Jardat

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emmanuelle jardat

 

MON ERE DIGITALE

Mon ère digitale commence chaque matin aux aurores…et finis chaque soir quand tous dorment ; et j’imagine que je ne suis pas la seule ! Le digital change tout :

-          nos métiers, nos entreprises, mais aussi, nos façons de travailler, d’apprendre, (n’importe où, en télétravail, dans les transports, …)

-          mais aussi nos façons de penser…aux autres ! je veux toujours tout partager avec des amis que parfois je n’ai jamais rencontré IRL (In Real Life) mais sur qui je peux compter en vrai

-          mes torticolis : couchée, debout, en marchant: la tête penchée sur le smartphone

-          mes choix de transport urbain : le bus ou la marche permettront certainement de mieux capter

-          jusque ma vie (très) perso : « mais enfin, à qui écris-tu ? »

MA PROBLEMATIQUE

Mes problématiques : le big data et les femmes !

Le big data, le fait de ne plus pouvoir être maitre de ses données, que la marque des nouveaux riches sera de ne pas avoir à ‘commercialiser’ ses données et de pouvoir faire des choses sans qu’aucune marque ne puisse savoir où vous êtes, avec qui, quelle musique vous écoutez, et à quel tempo bat votre cœur… ou pire encore, vous dire à quel tempo devrait-il battre

Et Les femmes : grandes exclues de tout, du monde de l’entreprise, des chefferies en tout genre (comex, codir, CA), de la plupart des métiers rémunérateurs, et des formations éponymes !

MA CLE D’ORIENTATION

Les autres! vos idées, votre dynamisme. Je transforme toute cette énergie en action concrète.

MON BONUS

Créative, impliquée, et adorant le big data, l’enseignement, la danse, le piano, les gâteaux au chocolat…même en miette dans les mains de mes cinq enfants

ME CONTACTER

Linked In https://www.linkedin.com/in/emmanuellejardat   –  Twitter @emmanuellejarda – facebook : https://www.facebook.com/emmanuelle.tranngocjardat

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