Monthly Archives: mai 2015

MON ERE DIGITALE
Journaliste experte en éducation, j’ai vécu de très près la transformation digitale en pilotant une rédaction web. L’impact du numérique sur mon métier, le bouleversement de la chaîne de valeur autour de la circulation de l’information m’a conduit à repenser ma manière de travailler et à m’interroger sur mon identité professionnelle. La même transformation est à l’oeuvre dans l’éducation où le numérique bouleverse les modes de transmission et remet en cause la figure du « sachant » et la circulation verticale du savoir. A la jonction de ces deux mondes -l’éducation et les medias-, je suis une observatrice passionnée de ces transformations.

MA PROBLEMATIQUE 
Comment les systèmes éducatifs se transforment-ils et quelle est l’impulsion réelle du politique? Comment l’action publique se construit-elle en matière éducative? Comment transmettre à l’ère numérique, quand le savoir est de plus en plus diffus et ouvert, tout en formant des êtres bienveillants et qualifiés?

MA CLE D’ORIENTATION
L’écoute et le discernement
Etre à l’écoute de ses propres désirs professionnels et personnels, et savoir discerner ses champs d’excellence et de plaisir: cela permet de sortir des postures toutes faites de la « réussite », qui est souvent une construction sociale et culturelle.
Etre à l’écoute bienveillante de l’autre (contact, collègue, client, manager…) pour produire de la collaboration, de l’échange et de l’intelligence collective.

MON BONUS 
Cultiver son réseau, de préférence avec des gens biens: c’est notre vrai « capital humain ».

ME CONTACTER
Linkedin
Twitter

MON ERE DIGITALE

C’est celle d’un monde où une poignée d’acteurs du changement peut faire la différence en s’appuyant sur une capacité de mobilisation virale. Je sens vibrer autour de moi les initiatives qui se complètent, se challengent, toujours « au service », que ce soit sur le plan social, sociétal, environnemental. Mon ère digitale c’est celle d’un monde où l’entrepreneuriat social réinvestit et réinterprète les fondamentaux de l’économie sociale et solidaire, posées par nos aînés qui étaient eux-mêmes des pionniers. Mon ère digitale, c’est celle d’un monde où nous nous donnons les moyens de réinventer la gouvernance de nos organisations (entreprise libérée, intégrale, intelligence coopérative), pour que le bonheur au travail et le respect du vivant soit au cœur de nos stratégies business. Mon ère digitale, c’est celle d’un monde où compétition et rareté ont laissé place à coopération et abondance. Mon ère digitale c’est celle d’un monde où, nous tous, acteurs du changement, nous prenons conscience que le retour à soi, à l’intériorité, devient une pratique essentielle pour agir, c’est à dire faire en conscience de l’être (expression empruntée à Thierry Chavel).

MA PROBLEMATIQUE

Tendre vers l’équilibre entre l’être et le faire. Tendre vers une réconciliation entre les tenants de l’intériorité / spiritualité et ceux de l’écologie / permaculture, qui avaient, jusqu’à présent peu d’opportunités de se rencontrer. Je constate avec joie que des passerelles sont en train de se créer entre ces deux mondes, et que les entrepreneurs sociaux nés après 1980 sont autant intéressés sinon engagés pour cultiver leur espace intérieur que pour protéger le vivant.

MA CLE D’ORIENTATION

Revenir à soi pour mieux aller vers l’autre, dans le respect du vivant.

A ma mesure, en tant que facilitateur en intelligence collective et formateur à la méditation de pleine conscience (mindfulness), j’œuvre pour créer des passerelles entre la mindfulness et l’intelligence collective, entre un chemin d’intériorité qui peut parfois être vécu de manière individuelle voire isolée et les dynamiques collectives et coopératives. Le Mindful Codev est un premier hybride qui réunit le Codéveloppement et la mindfulness. Il s’agit d’un travail en profondeur sur comment nourrir mon ‘je’ pour qu’il soit au service du ‘nous’ et que le ‘nous’ puisse inspirer mon ‘je’. Pour cela, le Mindful Codev s’appuie sur des temps de méditation, de centrage, d’écoute corporelle et bien sûr des temps d’expression où le mot « coopération » prend un sens noble.

MON BONUS

J’ai eu le plaisir d’assister à une intervention de Jeremy Rifkin, prospectiviste de renom, parler du changement de paradigme que nous sommes en train de vivre, à grande vitesse.

Voici une petite vidéo (en EN, sans sous-titre FR) – 5’

Vous pouvez retrouver son message, en plus détaillé dans son nouveau livre :

« Une nouvelle société du coût marginal zéro » Editions LLL

ME CONTACTER

thomas@mindfulintelligence.com

www.mindfulintelligence.com

MON ERE DIGITALE

L’ère digitale, c’est la possibilité de créer, de connecter,  créer des liens, pénétrer des mondes, des cultures et des réseaux, rentrer en relations avec des hommes et des femmes autrefois inaccessibles, faire émerger de nouvelles idées. L’ère digitale donne en réalité naissance à de nouvelles relations : plus éphémères et plus rapides, parfois profondes et durable. Un nouveau lien social semble ainsi s’établir entre les individus, parfois plus éphémères et plus léger. L’ère digitale, c’est le monde de l’homme mobile, de l’homme en mouvement, de l’homme pressé, et qui vit dans le pur présent et dans l’instantanéité.

MA PROBLÉMATIQUE: 

Comment donner aux jeunes les clés de leur orientation ? Comment leur offrir la possibilité de « s’écouter », de les laisser s’orienter vers leurs envies et de faire en sorte qu’ils puissent s’abstraire de leur milieu familial ?

MA CLÉ D’ORIENTATION :

Parler à des personnes qui ont fait des carrières que vous admirez. Leur demander comment ils ont faire pour en arriver là. Le but est de se rendre compte qu’il n’existe pas de parcours type.

 MON BONUS: 

Ma passion pour les stars-up et leur manière de disrupter une industrie en inventant de nouvelles règle. Ma contribution au projet Study Quizz. (Co-fondateur), et mon envie d’internationaliser rapidement Study Quizz en Europe.

MON INSPIRATION – ME CONTACTER : 

Woody Allan- Larry David. Les Stand up-américain Kevin Hart qui pratique l’art de l’autodérision et du décalage.

Mon compte Twitter : https://twitter.com/

Mon compte Linked in : https://www.linkedin.com/home?trk=nav_responsive_tab_home

MON ERE DIGITALE

 Me relier via les réseaux sociaux, me sentir connectée à des communautés dont je partage la vision et les valeurs, y puiser foi et énergie positive pour avoir confiance, et oser. Nourrir mon insatiable curiosité, m’émerveiller de tous ces acteurs de changements citoyens qui construisent avec passion le monde de demain, connecter les gens, partager et repartager, entretenir les liens tissés dans la vraie vie. Parce que rien ne remplace le ressenti de l’émotion, la qualité de la relation.

 MA PROBLEMATIQUE

 Insuffler l’audace et la capacité pour chacun de se construire sa vie rêvée, qui est surtout selon moi une vie authentique : dans laquelle passion, talent et valeurs s’alignent. Où le potentiel éclôt spontanément, et où chacun se réalise professionnellement et personnellement, dans la joie… en devenant acteur et co-créateur du monde dans lequel nous voulons vivre.

MA CLE D’ORIENTATION

 Ecouter son cœur et rêver la vie que nous souhaitons nous construire. Prendre conscience de notre capacité à transformer ce rêve en réalité. Parler de ce rêve à nos personnes « vitamines », celles qui font grandir en nous confiance et audace. Regarder cela avec pragmatisme et réalisme pour éventuellement réajuster. Et puis, décider d’y croire, oser avoir confiance en soi. Se lancer, même si on ne sait pas exactement où l’on va. Oser dire et demander. Regarder l’échec comme un apprentissage qui nous emmène un pas plus loin.

 MON BONUS

Je puise beaucoup d’inspiration auprès de personnes et de lectures. J’ai notamment été très marquée par « Lessons from my 20s » de Ryan Allis – entrepreneur Américain qui a fondé Hive, une association visant à développer un réseau de leaders souhaitant avoir un impact positif sur le monde. 

http://hive.org/20s/

ME CONTACTER

LinkedIn  - https://www.linkedin.com/pub/julia-guerin/10/aa/486

MON ERE DIGITALE

C’est celle de la démocratisation… des connaissances, des savoir-faires et aussi du pouvoir d’entreprendre. Enfin la possibilité de pouvoir à quelques-uns apporter des solutions à ce que l’on veut voir changer, exprimer ce qu’on voudrait entendre ou voir. C’est la possibilité de trouver les ressources pour faire par soi-même, se former, se développer et prendre le pouvoir sur sa vie. C’est l’opportunité de connecter nos trajectoires à d’autres nombreux, très nombreux, d’échanger, de s’inspirer et d’agir.

MA PROBLEMATIQUE

Apporter des ressources pour que chacun puisse prendre le pouvoir sur sa vie professionnelle et trouver à chaque nouvelle étape une place à laquelle apporter, s’épanouir et grandir.

MA CLE D’ORIENTATION

Passer d’une posture de demandeur à offreur. Croire dans sa valeur et travailler sur ce que l’on peut et l’on veut apporter. Identifier les enjeux et les problématiques auxquelles on a envie de contribuer. Et se souvenir que la bonne place professionnelle, c’est celle où il y a de l’élan et du bonheur.

MON BONUS

Mon engagement depuis 10 ans pour que les jeunes développent leurs capacités à conduire leur vie pro. Le développement de nombreux projets et récemment  jobmaker.fr : un parcours digital d’auto-coaching pour trouver un job qui nous correspond.

ME CONTACTER

twitter - LinkedIn - blog

MON ERE DIGITALE

Le digital, c’est la possibilité de créer plutôt que de consommer.
Le savoir est accessible, les outils sont démocratisés, les gens sont connectés.
C’est une formidable opportunité, mais aussi un risque. Celui de devenir l’instrument de cette ère si on ne fait pas l’effort de la comprendre.

MA PROBLEMATIQUE

Comment donner aux jeunes les clés de leur orientation. Pour qu’elle devienne un choix plutôt qu’une contrainte. Comment les aider à comprendre leur monde, à y contribuer et à y trouver du sens.

MA CLE D’ORIENTATION

La curiosité, l’émerveillement, l’envie de comprendre. Les rencontres avec des personnes passionnées par leurs métiers. Le travail sur soi-même, pour se comprendre et comprendre les autres. Et surtout, comprendre que pour contribuer, il faut apporter de la valeur aux autres. C’est-à-dire s’intéresser aux problèmes que rencontrent les gens et essayer de les résoudre.

MON BONUS

Ma fascination pour les métiers du futur, et ma contribution avec www.quelmetier.fr le service d’orientation en ligne que je vous invite à visiter au plus vite.

ME CONTACTER

Twitter – Linked In 

MON ERE DIGITALE

Sous les machines, la vie, la vie sociale, plus riche, plus ouverte, moins déterminée par les CSP et les niveaux d’étude. A condition que que le débat public  cesse de se borner à «  l’introduction du numérique »  et s’ouvre à une vision large de l’ère digitale, associée au pouvoir d’agir,  à l’envie d’entreprendre,  au futur partagé et à la démocratie et démocratisation des savoirs.

MA PROBLEMATIQUE

La coopération, l’intelligence de la main renforcée par l’intelligence des réseaux. Apprendre davantage qu’éduquer. Apprendre par l’expérience, de pair à pair, en se trompant. Ne pas considérer le numérique comme un outil passager, mais comme un aspect de l’ évolution de l’écosystème humain, eh oui.

MA CLE D’ORIENTATION

Les collectifs, le mentorat, les rencontres, comprendre que le travail n’est pas un assujettissement mais une voie altruiste et créative, pour peu qu’on se rende compte qu’on a la main pour inventer sa vie.

MON BONUS

Ma vie au Centre de Recherches Interdisciplinaires, au milieu de gens fantastiques, beaux monstres savants, héros empathiques, amis bienveillants.

ME CONTACTER

06 68 14 45 48 – sophie.pene@parisdescartes.fr – Twitter : @sophiepene @designCRI @lopenlab @ - ouishare.net

Identité: 183564
Génération: Z
Composition: singulière (bionique)
Provenance: univers
Droits: illusoires
Devoirs: ne pas poser de questions

Ce profil relève de la science-fiction, à moins que ce ne soit de la prospective court-termiste?
Dernièrement, les révolutions techniques et scientifiques nous plongent dans un monde futuriste. Les voitures se conduisent seules, l’ADN se manipule, le super ordinateur Watson bat le champion d’échecs avant d’exceller au diagnostic médical et de créer de nouvelles recettes de cuisine. Le poulet au Nutella ça ne vous tente pas?!
A l’ère digitale, la vraie question essentielle devient: quelle place pour l’humain?
L’enfant à l’école apprend par cœur des réponses, l’étudiant remet en cause l’utilité des études, le jeune actif risque vite le burnout, le travailleur se désengage ou fait le dos rond en s’accrochant à son statut de consommateur, le chômeur se voit privé de statut économique et social, et le citoyen… s’ignore.
Dans un monde où tout s’accélère, nous restons étourdis sur le bas-côté de l’autoroute de l’innovation. Tout avance, sans nous.
Les frontières physiques, biologiques, numériques sont repoussées au quotidien sous le contrôle d’une nouvelle élite mondiale. On nous dit que l’ère digitale est pleine d’opportunités, seulement nous manquons de modes d’emploi pour les saisir, voire même nous en sommes volontairement éloignés.

En Septembre 2012 au Cap, j’ai eu l’honneur de rencontrer Mamphela Ramphele, ancienne Présidente de la Banque Mondiale. Nous échangions sur l’éducation au 21ème siècle et elle me dit: « la majeure partie des Sud-Africains ne peuvent pas être des citoyens, ils ignorent ce qu’est la démocratie ».
Remarque simple, évidente, bouleversante. Savons-nous encore ce qu’est la démocratie? Pensons-nous à ce qu’elle devrait être?

Voilà pourquoi la crise des systèmes éducatifs est plus dangereuse qu’il n’y paraît. Nous la croyons grave par peur de manquer de main d’œuvre correctement formée pour alimenter la croissance, nous redoutons la hausse du chômage, mais nous n’y associons pas forcément la question politique.
L’ère digitale nous rappelle à quel point l’Homme, ses liens économiques, et ses règles de vivre ensemble sont liés. Aujourd’hui l’avenir se construit sur les prophéties réalisatrices de quelques-uns, laissant pour compte la majorité qui s’en soucie de moins en moins.
Le constat est là: le citoyen du 21ème siècle n’existe pas, pas encore.

Loin d’être affligeante cette nouvelle doit être l’occasion d’un renouveau partagé. C’est le moment d’imaginer les moyens d’investir dans le potentiel humain.

Certains pionniers sont déjà engagés dans la définition d’une citoyenneté positive.
Les uns pensent l’économie de façon plus collaborative et promeuvent entre autres le crowdfunding; les autres inventent des programmes pédagogiques en ligne en misant sur l’intelligence collective.

La création de contenus et d’outils pour mieux nous insérer dans le monde numérique bat son plein. Nous créons de l’information et retrouvons ainsi peu à peu une voix propre. Voilà une disruption citoyenne majeure de notre ère: nous sommes devenus des agents émetteurs et c’est en cela que nous avons gagné de la valeur. Nous produisons et sommes nous-même la source de nouvelles ressources terrestres, non sans danger.
Prenons Singapour par exemple: parmi les 1ères puissances mondiales au classement PISA pour l’éducation, mais recensant aussi des taux très élevés de suicides chez les jeunes.

L’Homme créateur d’information et donc de richesse collective devient vite une ressource exploitable et exploitée. On remarque d’ailleurs que les compétences prisées pour le citoyen de demain sont la créativité, l’esprit d’initiative, la polyvalence, ou encore la capacité d’expérimentation – l’Humain carburant?!
Pour autant, si le potentiel humain est revalorisé, il ne nous appartient complètement que lorsqu’il est maîtrisé.

A l’heure de la big data et de l’open data, l’émergence du citoyen 3.0 passera par le développement de moyens de gestion de l’information produite et partagée positivement par la multitude. Le seul « accès à » ne suffit plus. La démocratie du nouveau millénaire dépendra de notre capacité, individuelle et collective, à faire sens à partir des données à notre disposition.

Je me suis engagée pour l’égalité des chances et l’émergence d’une citoyenneté consciente et porteuse de sens il y a plus de 7 ans. Je questionne l’avenir de l’éducation et de l’emploi, je cherche à mettre le digital au service du potentiel humain et ai ainsi créé l’association Cartes Blanches. Celle-ci entend remettre l’humain au cœur de la révolution numérique en accompagnant familles et organisations dans la gestion des parcours professionnels et de formation. En optimisant nos orientations nous canaliserons nos potentiels au bénéfice du bien commun.

Le modèle du citoyen de l’ère digitale n’existe pas et c’est une chance, celle de le créer de façon multiple et personnalisée. La question de l’orientation est centrale au futur de nos démocraties. En permettant à chacun de construire son chemin, avec sens – commun -, nous faciliterons l’éclosion d’une société mondiale soucieuse d’elle-même et capable d’investir stratégiquement dans son avenir.

Le premier mot le plus souvent dit par les enfants est « pourquoi ». Et si nous comprenions « pour quoi »?