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Citoyen 3.0 – Quel citoyen pour l’ère digitale?

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Identité: 183564
Génération: Z
Composition: singulière (bionique)
Provenance: univers
Droits: illusoires
Devoirs: ne pas poser de questions

Ce profil relève de la science-fiction, à moins que ce ne soit de la prospective court-termiste?
Dernièrement, les révolutions techniques et scientifiques nous plongent dans un monde futuriste. Les voitures se conduisent seules, l’ADN se manipule, le super ordinateur Watson bat le champion d’échecs avant d’exceller au diagnostic médical et de créer de nouvelles recettes de cuisine. Le poulet au Nutella ça ne vous tente pas?!
A l’ère digitale, la vraie question essentielle devient: quelle place pour l’humain?
L’enfant à l’école apprend par cœur des réponses, l’étudiant remet en cause l’utilité des études, le jeune actif risque vite le burnout, le travailleur se désengage ou fait le dos rond en s’accrochant à son statut de consommateur, le chômeur se voit privé de statut économique et social, et le citoyen… s’ignore.
Dans un monde où tout s’accélère, nous restons étourdis sur le bas-côté de l’autoroute de l’innovation. Tout avance, sans nous.
Les frontières physiques, biologiques, numériques sont repoussées au quotidien sous le contrôle d’une nouvelle élite mondiale. On nous dit que l’ère digitale est pleine d’opportunités, seulement nous manquons de modes d’emploi pour les saisir, voire même nous en sommes volontairement éloignés.

En Septembre 2012 au Cap, j’ai eu l’honneur de rencontrer Mamphela Ramphele, ancienne Présidente de la Banque Mondiale. Nous échangions sur l’éducation au 21ème siècle et elle me dit: « la majeure partie des Sud-Africains ne peuvent pas être des citoyens, ils ignorent ce qu’est la démocratie ».
Remarque simple, évidente, bouleversante. Savons-nous encore ce qu’est la démocratie? Pensons-nous à ce qu’elle devrait être?

Voilà pourquoi la crise des systèmes éducatifs est plus dangereuse qu’il n’y paraît. Nous la croyons grave par peur de manquer de main d’œuvre correctement formée pour alimenter la croissance, nous redoutons la hausse du chômage, mais nous n’y associons pas forcément la question politique.
L’ère digitale nous rappelle à quel point l’Homme, ses liens économiques, et ses règles de vivre ensemble sont liés. Aujourd’hui l’avenir se construit sur les prophéties réalisatrices de quelques-uns, laissant pour compte la majorité qui s’en soucie de moins en moins.
Le constat est là: le citoyen du 21ème siècle n’existe pas, pas encore.

Loin d’être affligeante cette nouvelle doit être l’occasion d’un renouveau partagé. C’est le moment d’imaginer les moyens d’investir dans le potentiel humain.

Certains pionniers sont déjà engagés dans la définition d’une citoyenneté positive.
Les uns pensent l’économie de façon plus collaborative et promeuvent entre autres le crowdfunding; les autres inventent des programmes pédagogiques en ligne en misant sur l’intelligence collective.

La création de contenus et d’outils pour mieux nous insérer dans le monde numérique bat son plein. Nous créons de l’information et retrouvons ainsi peu à peu une voix propre. Voilà une disruption citoyenne majeure de notre ère: nous sommes devenus des agents émetteurs et c’est en cela que nous avons gagné de la valeur. Nous produisons et sommes nous-même la source de nouvelles ressources terrestres, non sans danger.
Prenons Singapour par exemple: parmi les 1ères puissances mondiales au classement PISA pour l’éducation, mais recensant aussi des taux très élevés de suicides chez les jeunes.

L’Homme créateur d’information et donc de richesse collective devient vite une ressource exploitable et exploitée. On remarque d’ailleurs que les compétences prisées pour le citoyen de demain sont la créativité, l’esprit d’initiative, la polyvalence, ou encore la capacité d’expérimentation – l’Humain carburant?!
Pour autant, si le potentiel humain est revalorisé, il ne nous appartient complètement que lorsqu’il est maîtrisé.

A l’heure de la big data et de l’open data, l’émergence du citoyen 3.0 passera par le développement de moyens de gestion de l’information produite et partagée positivement par la multitude. Le seul « accès à » ne suffit plus. La démocratie du nouveau millénaire dépendra de notre capacité, individuelle et collective, à faire sens à partir des données à notre disposition.

Je me suis engagée pour l’égalité des chances et l’émergence d’une citoyenneté consciente et porteuse de sens il y a plus de 7 ans. Je questionne l’avenir de l’éducation et de l’emploi, je cherche à mettre le digital au service du potentiel humain et ai ainsi créé l’association Cartes Blanches. Celle-ci entend remettre l’humain au cœur de la révolution numérique en accompagnant familles et organisations dans la gestion des parcours professionnels et de formation. En optimisant nos orientations nous canaliserons nos potentiels au bénéfice du bien commun.

Le modèle du citoyen de l’ère digitale n’existe pas et c’est une chance, celle de le créer de façon multiple et personnalisée. La question de l’orientation est centrale au futur de nos démocraties. En permettant à chacun de construire son chemin, avec sens – commun -, nous faciliterons l’éclosion d’une société mondiale soucieuse d’elle-même et capable d’investir stratégiquement dans son avenir.

Le premier mot le plus souvent dit par les enfants est « pourquoi ». Et si nous comprenions « pour quoi »?

LUMIERE SUR – Antonin Léonard

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antonin
MON ERE DIGITALE
L’utilité sociale. Faire que le numérique bénéficie au plus grand nombre et contribue à un récit renouvelé autour de la valeur partagée et du progrès social.
MA PROBLEMATIQUE
 Comprendre comment les innovations technologiques et sociales peuvent êtres mobilisées pour développer la qualité de vie, l’autonomie, le progrès au sens large, accompagner ces initiatives dans une perspective de développement conscient de leurs externalités et faire du sens autour de la façon dont ces innovations nous obligent à repenser notre façon de faire société.
MA CLE D’ORIENTATION
Le changement du monde passe d’abord par soi. Mélanger les univers. Ouvrir le champs des possible. Ne pas trop se prendre au sérieux.
MON BONUS
L’ironie. Voltaire manque beaucoup à notre époque.
ME CONTACTER
 06 33 484838 - antonin@ouishare.net  – Twitter : @antoleonard - ouishare.net

LUMIERE SUR – Victor Gaeremynck

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victor

 

Mon ère digitale

Ma conviction est que le digital est un formidable outil pour redonner le pouvoir à

chacun de construire sa vie comme il l’entend, grâce à l’accès à une information illimitée

qu’il permet. C’est également un outil efficace pour déployer à grande échelle des projets

innovants, notamment des initiatives porteuses de changement et à fort impact social.

 

Ma problématique

Comment rendre les jeunes de devenir acteur de leur orientation ? Comment leur

permettre de trouver leur voie, indépendamment de leur milieu social ou culturel ?

 

Ma clé d’orientation

Etre acteur de son orientation :

- c’est se poser des questions sur soi-même, apprendre à mieux se connaître ;

- être curieux et ouvert, explorer les domaines et multiplier les sources

d’information.

Afin de faire un choix éclairé, s’épanouir dans sa formation et dans sa vie

professionnelle.

 

Mon bonus

Myfuture : une application web et mobile d’aide à l’orientation scolaire et

professionnelle. L’objectif est d’accompagner les jeunes dans la construction d’un projet

d’avenir, et de favoriser l’égalité des chances face à la formation et à l’emploi.

 

Me contacter

Par mail : victor@myfutu.re

Via Linkedin : https://www.linkedin.com/in/victorgaeremynck

LUMIERE SUR – Laurent Morel

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Photo Cartes Blanches 8

MON ERE DIGITALE

Le sentiment d’être au coeur d’une époque incroyable, où tout est enfin possible, pour le meilleur mais aussi pour le pire.

La possibilité de connecter très facilement des communautés de personnes les unes avec les autres pour construire ensemble, l’esprit formidable de l’open source, la maturité des outils et méthodes permettant d’entreprendre collectivement et intelligemment, et le digital qui se termine autour d’une table dans un café.

Mais aussi, se forcer à éteindre le smartphone sous peine d’être englouti, être conscient de ce qui se passe derrière les interfaces des ces milliards d’applications et de sites web (si c’est gratuit, c’est toi le produit), se demander comment agir face à cette souterraine perte de liberté et face aux progrès de l’intelligence artificielle, être horrifié par le transhumanisme.

MA PROBLEMATIQUE

Comment aider les jeunes à affronter ce monde complexe qui bouge à grande vitesse, où la seule certitude est l’incertitude.

Comment aider les moins jeunes à saisir les opportunités offertes par l’époque, pour avancer vers une vie où ils seront plus « alignés » avec eux-mêmes (en commençant par moi ;-)).

MA CLE D’ORIENTATION

Ne pas subir : réfléchir (un peu), échanger (tout le temps), agir (beaucoup).

Puis, s’obliger régulièrement à réinterroger son parcours, ses aspirations, sa vie.

MON BONUS

L’existence de Bloomr (www.bloomr.org), une communauté formidable de professionnels généreux qui veulent aider les jeunes à réaliser leur potentiel, en transmettant leur expérience.

ME CONTACTER

email : lmorel@bloomr.org
linkedin : fr.linkedin.com/in/laurentmorel
twitter : @momalito

LUMIERE SUR – Mélanie Marcel

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Mélanie-Marcel

 

Mon ère digitale

Une reflexion à actionner sur les responsabilités que nous devons prendre face à la science et la technologie. Les actions à mettre en place pour choisir notre voie et notre futur. La possibilité de faire travailler ensemble un entrepreneur  social du Burkina Faso et un chercheur de San Francisco! La technologie en général (digitale mais aussi biotech, robotique, microfluidique, …) modifie notre monde mais les impacts, positifs ou négatifs, dépendent de nos choix et de nos actions. Quelle science voulons-nous? Pour quelle société?

Ma problématique
Comment arriver à opérer un changement de paradigme chez des personnes qui n’ont pas conscience des changements que l’on vit mais qui sont ceux qui mettent sur le marché la plupart des produits que l’on consomme? Comment est-ce qu’on convainc le disrupté qu’il ne doit pas avoir peur d’être disrupteur? Comment est-ce qu’on dépasse la peur pour rentrer dans un nouveau monde avec de nouvelles règles?
Ma clé d’orientation
Inventez votre domaine! Inventez vos règles! Restez à la pointe. Soyez le créateur de votre métier et ne vous enfermez pas dans ce qui existe déjà: votre passion d’aujourd’hui sera peut être votre métier de demain.
Me contacter
Twitter: @Melanie_Marcel

LUMIERE SUR – Hélène de Saint Front

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helene

 

MON ERE DIGITALE

J’ai toujours aimé que les choses aillent vite, très vite. Le digital est un merveilleux atout pour

ça. Communiquer, coordonner, découvrir, apprendre, créer, tout se fait tellement plus vite

avec un ordinateur et une connexion internet ! C’est une force en mouvement qui permet à

chacun de trouver ou d’inventer sa place et sa page, de communiquer sa vie et ses

messages…C’est grisant ! Oui mais. Le tourbillon accélère, et cette force centrifuge va aussi

éjecter ceux qui ne peuvent plus tenir le rythme de ces virages digitaux toujours plus radicaux.

Et couler ceux qui n’auront pas su s’en protéger et définir le solide bateau de leur identité.

D’où au niveau individuel et au niveau des organisations, la nécessité de cures de

désintoxication. Pour se retrouver, se reconnecter, à soi, aux autres et à la réalité.

 

MA PROBLEMATIQUE

Comment découvrir et incarner son identité et ses valeurs en tant qu’individu et en tant

qu’organisation dans un monde aussi complexe et mouvant ? et surtout, surtout, comment y

prendre plaisir ?

 

MA CLE D’ORIENTATION

L’harmonie. Entre ce qu’on est, ce qu’on communique-online et offline- et ce qu’on veut

devenir.

Ce qui demande trois choses

- Se connaitre. En tant qu’individu mais surtout en tant qu’organisation. Aller au fond de ce

qu’on est, c’est-à-dire la somme des individus qui nous constitue, l’histoire qui nous a amené

là et la mission que l’on se donne pour le monde. Et assumer cette identité.

- S’harmoniser. Aligner l’ensemble de ses pratiques, de ses processus, et des personnes

autour de nous à l’aide de cette boussole de cohérence. Apprendre à faire le tri, à faire des

choix, à se recentrer sur l’essentiel.

- S’adapter. Demander et prendre en permanence du feedback, remettre en question

régulièrement ce qu’on fait et ce qu’on communique pour rester flexible dans ce monde en

changement. Libérer les énergies et la motivation, expérimenter, faire des erreurs. Et grandir

harmonieusement.

J’ai donc co-créé un nouveau métier, celui de Business Harmonist qui donne du feedback

auxs organisations pour les aider à comprendre qui elles sont vraiment et à tout mettre en

cohérence et en mouvement pour mieux l’incarner. Et retrouver dans cette vague d’énergie

positive le plaisir d’avoir un impact positif sur le monde.

 

MON BONUS

La motivation et les sciences cognitives. J’ai une énergie débordante et une immense capacité

de motivation. Donc je suis passionnée par tout ce qui explique au niveau cognitif ce

phénomène…pour permettre à chacun de le comprendre et le répliquer !

 

ME CONTACTER

06 82 15 68 72 – helene@businessharmonist.com

Profil LinkedIn

http://www.businessharmonist.com

LUMIERE SUR – Leonor Lopes Gil

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leo

 

MON ERE DIGITALE

Celle de la transversalité ! Le numérique permet de décloisonner, connecter, rapprocher ! Je suis

reliée au monde à travers des outils qui me sont devenus indispensables : ordinateur, smartphone,

apps, améliorations numériques qui permettent de toujours mieux échanger et travailler en

collaboration avec des profils différents et complémentaires.

Mon ère est aussi celle de la transformation numérique et son impact sur les citoyens et les

entreprises. J’aime la vitesse à laquelle tout ceci se produit ! Je creuse tout particulièrement la

question de l’anticipation et du changement, notamment au niveau des entreprises et de la fonction

publique.

 

MA PROBLEMATIQUE

Réfléchir aux nouveaux modes de management et d’organisation dans le privé ainsi qu’à l’impact du

numérique sur le secteur public.

Par ailleurs, je suis de près les questions portant sur l’éducation qui s’organise différemment grâce au

numérique : comment mieux former les générations futures ? Grâce à quels outils ? Dans quel but ?

Comment mieux faire émerger les individu(alité)s ? Et comment continuer à progresser tout au long

de sa carrière professionnelle

 

MA CLE D’ORIENTATION

La transversalité encore et toujours ! Apprendre grâce aux autres, relier les matières entre elles,

décloisonner, créer des ponts, accompagner des projets innovants pour aller toujours plus loin dans

la recherche et la réflexion. Mon autre clé d’orientation est le culot ! Il faut oser, sortir des carcans et

décoller les étiquettes.

 

ME CONTACTER

Via email : leonorlopesgil@gmail.com

Via Linkedin : https://www.linkedin.com/profile/view?id=30448417&trk=hp-identity-name

Via Twitter: @llopesgil

What Curriculum for the 21st century? 2/2

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Diving into content…

 

> Identity and purpose

Name, age, gender, marital status, address, driving license…

Should I give my Facebook pseudo, my twitter, my personal page? Does my age matter when some 10 years old better master coding and 60 years old are starting companies? In India they have a longstanding specific status for transsexuals and gay weddings are now part of the normal hip. Homes are under study for massive change, should I indicate mine sustainable-proof? Should I write I leave in France, Europe, the world? Driving? My car drives me!

As simple as that, all codes have changed. Should we find a new way of expressing our identity? It is time to use multiples identities and to present the multiples sides of our personas. Mozilla just launched Openbadges to explore this logic.

Moving on to goals and professional wishes now. There are new positions such as “data scientist” or “feel-good manager” that are emerging. The time when adults would ask us what we would like to do when we grow up is long gone. The question has become: what do you want to be today? So, on one hand we see companies’ urge for effectuation in order to guarantee their short-term profitability and this equation will soon be solved by artificial intelligence. On the other hand, we wonder what we humans will do and realize that there is also a personification process going on in job’ descriptions. More and more jobs can be shaped according to how we propose to address the gap or the need we identified. There is more space for creativity, empathy and entrepreneurship. But of course, to be able to deploy our potential and talent as such we need to be trained and capacitated to do so.

 

> About education

We dearly hope not to have to sit for hours and hours in a classroom listening to a teacher reciting his lesson anymore. Thanks to technology, other learning alternatives are blooming. There is the eLearning gold rush with the moocs (EdX, Coursera, Udacity, FUN,…), there are the more and more numerous conferences and events (TED, the Summit, World Economic Forum, …), there is the peer to peer system spreading thanks to online forums and development of the sharing economy. Information to learn is all there, the focus should be placed on how to search for it, how to bring coherence to it, how to build on and from it. Our resume will not only state what school we attended but should enable us to showcase our learning/teaching potential and how we manage all the tools and methodologies available to expand, transmit and exploit knowledge.

Also, the face of schools is changing quickly. Not only in terms of becoming more immaterial online or in adapting their architecture, but in terms of purpose and usage. Teachers are becoming conductors helping students proceed along the knowledge funnel.   And they share this responsibility with many new innovative actors on the educational market. NGOs, alternative private schools, philanthropic programs, museums, laboratories, hackerspaces, fablabs, so many new places where knowledge is being created and transformed. We hope their accessibility will soon increase in order for us all to take advantage of all this suitable opportunities to reveal and boost our potential. Our personal interest, our skills and our educational path will merge and enable us to know ourselves better, to tackle our weaker points and to capitalize on our strengths. We will therefore be more adaptable and we will have many more work-related opportunities. In this process, we will be confronted with many new options and we will for sure need to adjust our orientation and we will most certainly need some appropriate help in doing so.

 

> About professional experience

The members of the Y generation are meant to change jobs about 14 times in their lives and we see more and more people jumping into entrepreneurship. Working schedules and places are evolving too. Companies are letting their employees work partly from home, innovative actors such as Steelcase are building the co-working spaces of tomorrow, job descriptions are trying to follow the speed of innovation in order to provide organizations with the right skills. In all domains, from medicine to media, from the environment to engineering, from business to social care, from the arts to technology, frontiers are being pushed and with them the need for people to pursue this pioneering effort as well as to develop products and services taking advantage of new discoveries. Our curriculum should therefore take into account all our diverse experiences, starting by mixing our side-activities with the more usual professional ones. We all have to manage complexity, promote our interdisciplinary abilities and our unique faculty to create links between things. We will learn project management skills from a service-learning program; we will expand our adaptability to culturally diverse environments by travelling the world; we will improve of management skills by being a parent; the curriculum of the 21st century should get rid of boxes and compartments as added value will come from the permeability between all our different engagements.

 

Looks out !

We understand therefore that the content of the 21st century curriculum will be different from what we know. The question now is: what shape will it take? How do you reflect complexity? How do you showcase interdisciplinary and permanently evolving skills and potential?

Inspired by the Design Thinking movement, some talk about Mind Maps, others are thinking about the future of Linkedin and Google groups, perhaps promoting personal branding through self-pages.

When we think about the shape of the cv we also should mention the tools to start building it. Many new personality tests are being implemented such as talenttoday.com. First discover yourself than share it with the world. Our curriculum could be trans-media and include some video, some audio, some imagines, some writing. Our imagination is the limit! The ideal would be for it to become experiential. What would be the ultimate digital me experience?

Let’s stop here for a minute, are companies ready for this? When we think about the future of our curriculum we have to envisage the future of recruitment. Today, the last novelty is for machines to select interesting candidates. So, we would be demonstrating the best of our humanity to confront it to the best of the artificial intelligence? It is clear that organizations are looking for talents, for employees capable of learning fast, adapting smoothly, designing and implementing creatively. Maybe organizations will need to start thinking about the future of recruitment. If machines were the future for recruiting 20st century candidates, what will be the future of recruitment for the ones of the 21st century?

 

The end or the beginning

We view information as the key to the future. With it nevertheless come many questions about ethics, responsibility and limits, because they always are some. We are in the most rapid, vivid and multiple society that has ever existed. Thinking about the curriculum for the 21st century leads to think about our humanity, our identities, our aspirations, our appreciation, and our purpose. In an age of simplicity but were data is big, how do we express and judge humanity? How do we assemble all our traces offline and online to define ourselves? And more importantly, should we do so?

The ideal curriculum could be fragmented, with some hidden parts even. The ideal curriculum could be Mind Reading and not Ming Mapping. The ideal curriculum lies in our DNA, but with the 3D lent of life upon it. The ideal curriculum is us, but in the future. And let’s not fall into the pit hole of risk management and secured prospective to reassure us all. No, let’s invest in empowerment, in potential development, in innovation tracking, let’s invest in us – but only if we believe.

What Curriculum for the 21st century? 1/2

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Today, a machine rejected me. I applied for a job and got confronted with ATS (applicant tracking system). This is when a computer analyzes your cv and decides whether or not you are suitable for the position. This is our present, imagine our future.

 

The time has come for us to take ownership of this future.  We hear about skills, about new jobs, new markets and are trying to keep track of this innovation spiral; or we simply feel left out and are trying not to ask ourselves too many hard questions.

Well, we should. If we want to have a sit at the future’s table, we have to prepare ourselves for this future and get the right passport: the cv of the 21st century.

 

Where to stand in the digital era…

The digital area is impacting the jobosphere deeply, not only by creating new types of jobs or rending many others obsolete, not only by changing the way to apply for these jobs and the way we are being assessed, but also by profoundly modifying the way we define ourselves and think about the space we wish to occupy in this fast-paced world.

By giving us access to the information, the web confronts us to the old universal questions: who are we? What is our purpose? What is our role? According to the empowering vision of the internet, it should be easy to have our say – through social networks, personal webpages, forums, articles, etc.- and to be able to learn what we need to get where we want – through moocs, digital media, online portfolios, etc. Nevertheless, most people are not familiar with this brand new world, its tools, and its rules. From an egalitarian wish we move on to a more and more elitist society: the ones who master the virtual expansion, and the ones who keep stuck in shortcoming materiality. Indeed, the key to activate the web empowerment prophecy is once again information but not standing on its own. People need a conduit to the future.

 

A conduit to the future: digital me

In the good old days – today – we used a curriculum to present ourselves. On a piece of paper was standing our active profile, a blend of our identity, of our experience, of our abilities, of our activities. It was all there! All? Really? Curriculums have been socially accepted tools but have never quite managed to figure our potential and the upsides of our differences. In the world of the internet, our ability to connect, learn, share, expand, discover, is crucial and our curriculums should reflect them. The future is more accepting. Even more, the future is nurturing itself from the core of the humanity: empathy, creativity and entrepreneurship. These profoundly human things are what will enable us to continue progressing next to the intelligent machines that we will have built. Machines that will allow us to focus on developing our unique human characteristics while taking care of the rest. Slowly, the educational systems are evolving to focus more on our preparation to such world and life. It will take time but we have to keep trying and, for that, it is essential to keep our goal in mind: we have to become our future self. We have to enhance our human potential, we have to forge our digital identity, we have to proactively take ownership of our future.

L’engagement, nouvelle valeur ajoutée des organisations ?

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A New York, ce sont les enfants qui décident et qui agissent pour changer leur monde. Grâce à l’association Common Cents qui œuvre, depuis plus de vingt ans, à transmettre la passion de l’engagement sociétal aux jeunes générations. Plus de 800 écoles de la ville participent au programme de collecte de pièces jaunes ! L’équipe accompagne ensuite les éducateurs et les jeunes dans leurs choix d’allocation des sommes récoltées avec des outils pédagogiques sans cesse renouvelés. Common Cents permet à ses publics de comprendre les raisons, le fonctionnement et les conditions du succès de l’engagement. L’association appartient au mouvement du Service Learning.

 

S’engager pour sortir de la crise

En temps de crise, le Service Learning fait des émules ; après le bobo, l’engagé ! Ce mouvement, surtout développé dans le monde anglo-saxon, gagne du terrain en Asie (en Corée du Sud et au Japon notamment) et en Europe (en Espagne avec l’Aprendizaje Servicio et en Allemagne). Les aficionados de l’engagement se multiplient et la tendance gagne même nos organisations. Les nouvelles générations sont ainsi biberonnées à la responsabilité sociétale mais pour autant, l’engagement conserve son statut, à part. Derrière ce regain d’héroïsme du quotidien, se cache ainsi une question de valeur. L’humanité prend petit à petit réellement conscience de ses défis mais de là à déclencher son potentiel d’action à bon escient… Aujourd’hui, la data fait loi. Pour que la prise de responsabilités soit pérenne et efficace, il faudra effectivement en prouver la valeur.

Depuis des années nous tergiversons sur les causes de la récession domino et procrastinons quant il s’agit de proposer des solutions tangibles et durables. Nous cherchons le coupable afin de mieux nous dédouaner. Nous préférons faire porter la responsabilité de la fuite en avant et déléguer celle de la reconstruction, plutôt que de prendre à notre compte la responsabilité d’innover changeant de regard sur les systèmes en place. Et si la responsabilité importante à retenir de la crise ambiante n’était pas celle que l’on croit ?

Certes, repartir de zéro semble préférable pour effacer l’échec et croire en notre potentiel disruptif, mais force est de constater que l’innovation portée par les activistes, les entrepreneurs sociaux, les philanthropes et autres acteurs de changement reste périphérique. Les forces nouvelles ne forment pas encore une alternative viable en tant que telle. Chacun œuvre en parallèle pour proposer une voie meilleure.

Il est donc de notre responsabilité – et nécessité – individuelle et collective d’intégrer ces idées et modèles aux systèmes qui, bien que branlants, résistent et garantissent un certain équilibre à nos sociétés. Pour cela, nous ne pouvons exclusivement nous reposer sur les gouvernants, c’est au contraire l’occasion formidable jouer la carte démocratique et de nous engager.

 

Apprendre à s’engager

Pour autant, si l’empathie est intrinsèque à notre condition humaine, l’engagement n’est pas inné, notamment celui qui pourra véritablement porter le changement.

La prise de conscience de la gravité des multiples problématiques sociétales globales demeure encore la réalité de trop peu. Ils sont pourtant de plus en plus nombreux à rejoindre les rangs des engagés, individus désirant redonner, organisations soucieuses de leur réputation et parfois même de leur impact. La tendance est à la professionnalisation du secteur social, à l’utilisation d’outils habituellement propres au monde des affaires pour optimiser l’impact de l’engagement et le mesurer. En effet, face à l’ampleur de la tâche, nous devons faire preuve d’organisation pour éviter toute déperdition d’énergie et de moyens. Certains ont donc pris en charge la formation des novices et des amateurs du bien commun. On enseigne maintenant l’intérêt général.

En effet, il ne suffit pas d’éveiller les consciences, de partager les outils, de fournir des compagnons d’engagement et des cadres cléments pour que celui-ci relève de l’évidence. Une seconde nature engageante serait le terreau idéal de la responsabilité intégrée. Ainsi, chacun, et tous ensemble, nous aurions le réflexe naturel d’intégrer notre responsabilité sociétale à nos quotidiens, professionnels et personnels. Alors seulement, nous aurions les moyens d’être agiles, réactifs, efficaces dans la gestion des défis sociétaux qui nous préoccupent. Nous voyons bien l’importance de parvenir à créer cette organisation engageante.

Reste à savoir comment passer d’un désir de mieux ponctuel, à un investissement sérieux récurrent, à un engagement réflexe systémique. Ici, rappelons nous le lien fait par de nombreux Grands Hommes, tels Nelson Mandela, entre le changement social et l’éducation. La pédagogie permet la sensibilisation et la transmission des moyens d’action, elle se veut égalitaire, ouverte et accessible. Nous venons de voir l’importance d’apprendre à s’engager pour y réussir. Il s’agit là de la première partie vertueuse du Service Learning.

 

S’engager pour apprendre

La seconde relève des effets de la dynamique d’engagement sur l’apprentissage même. Pour que l’intérêt général s’inclus naturellement dans nos comportements, il devrait participer à notre façon d’apprendre. Apprendre à s’engager oui, mais s’engager pour mieux apprendre semble être la clé de l’organisation engageante.

En France, l’association l’Ecole de la Philanthropie (www.lecoledelaphilanthropie.org), s’est créée il y a 3 ans à cet effet. Les Fondations Edmond de Rothschild m’avait encouragée, alors que j’y travaillais en tant que chef de projet responsable de l’éducation, a y incuber et à développer ce premier programme éducatif d’engagement citoyen. Il s’agissait de permettre aux jeunes de s’engager pour ensuite rapatrier les fruits de ce processus dans leur quotidien d’élèves. En œuvrant pour l’intérêt général ils apprennent à a analyser un contexte, à collaborer, à faire preuve de créativité, à mélanger empathie et efficacité, à prendre en compte la diversité, à développer leur curiosité, à présenter leurs idées, etc. Ils comprennent pourquoi la grammaire, les langues, les mathématiques sont essentiels, ils réalisent qu’ils sont capables d’avoir un impact positif sur le monde, ils se sentent valorisés et apprécient davantage leur statut d’apprenants. L’engagement a modifié, vers le mieux, leur manière d’apprendre et avec elle leur potentiel à avancer et à construire.

Mon objectif au travers de l’Ecole de la Philanthropie était ainsi de montrer comment l’engagement peut être créateur de valeur pour les individus et, par transitivité, pour les organisations dans lesquelles ils évoluent, que ce soit une école ou une entreprise.

L’engagement, nouveau levier de performance et d’impact

Les entreprises développent des programmes de mécénat de compétences, des stratégies de responsabilités sociétales et des programmes de développement durable. Elles font cela pour des raisons d’image, par obligation légale et comptable, par conviction, pour motiver leurs collaborateurs ou afin d’incarner certaines de leurs valeurs. Elles sont de plus en plus nombreuses à utiliser l’engagement comme blason. En utilisant les résultats de l’Ecole de la Philanthropie, il serait intéressant d’étudier, au regard de toutes ces dynamiques, l’état des systèmes apprenants au sein de ces organisations. Nous sommes à l’ère de l’information et la formation des salariés est un levier de performance et de compétitivité précieux. Si une dynamique d’engagement pouvait faciliter l’apprentissage, il serait alors d’autant plus intéressant pour les entreprises d’œuvrer pour l’intérêt général. Les collaborateurs s’engagent, ils découvrent et maîtrisent de nouvelles compétences et font éclore leurs potentiels sous un jour nouveau. La performance humaine et économique de l’entreprise en serait augmentée. L’organisation bénéficie donc directement de ce processus et est par ailleurs, par leur intermédiaire, capable de gérer une part de responsabilité sociétale plus importante. L’organisation est engageante.

 

De l’échelle et l’intérêt de l’engagement

Les défis sociétaux sont tels que nous n’avons pas d’autres choix que de partager les responsabilités de réponse ; entre les acteurs du changement professionnels, les gouvernements et instances internationales mais aussi entre nous tous, avec les organisations que nous formons. Pour réussir, nous devons apprendre à nous engager. Pour être efficaces et garantir la qualité de notre impact d’une part ; pour pouvoir extraire un potentiel renouvelé, une valeur ajoutée et donc un intérêt consistant au changement de cette dynamique d’autre part. Le cercle vertueux associant engagement, éducation, impact et bénéfices pourrait se mettre en place dans le cadre d’une organisation engageante.

L’organisation la bonne échelle du changement ? L’engagement, nouvelle échelle de valeur ?

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